Libre citoyenneté de la ville pour la 17e Escadre BFC Winnipeg
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Dernière mise à jour : il y a 1 jour
Par Martin Zeilig
Alors que le soleil s'élevait dans le ciel au-dessus du centre-ville de Winnipeg, un sentiment d'anticipation régnait dans les rues.
En cette fraîche matinée du 7 mai, une tradition à la fois riche en histoire et pleine de joie se déroulait, soulignant les liens profonds qui unissent la ville et les hommes et femmes de la Base des Forces canadiennes (BFC) Winnipeg.
Au cœur de l'événement se trouvait l'adjudant David Grenon, une voix familière de la Musique de l'Aviation royale canadienne (ARC), qui agissait à titre de maître de cérémonie. Ses paroles résonnaient dans la foule comme un battement de tambour régulier, accueillant les spectateurs à la parade de la Liberté de la ville.
« C'est un honneur pour moi d'être ici aujourd'hui pour souligner l'histoire et les liens qui unissent la ville et la 17e Escadre », a-t-il déclaré avec enthousiasme.
« Il s'agissait d'une tradition remontant au Moyen Âge, à une époque où les villes accordaient à certaines unités militaires le droit de défiler fièrement, armes à la main, dans leurs rues en signe de confiance et de respect mutuels. Aujourd'hui, ce geste n'était pas un signe de prudence, mais plutôt d'une profonde gratitude, la ville accordant une fois de plus cet honneur à la BFC Winnipeg en reconnaissance de son siècle de service. »
De Market Street aux marches de l'hôtel de ville, le défilé s'est déroulé avec une précision rythmique, tandis que la fanfare de l'ARC jouait l'émouvante et distinctive RCAF March et l'hymne patriotique Maple Leaf Forever.
Les baïonnettes brillaient au soleil, les bannières flottaient au vent et le cadence caractéristique des bottes de marche résonnait sur le trottoir. À l'approche des grandes portes en acier de l'hôtel de ville, un dernier défi symbolique attendait les participants : le chef de police, posté comme une sentinelle, a arrêté l'avance de l'unité. « Identifiez-vous », a-t-il demandé d'une voix solennelle.
D'une voix ferme, le commandant de la base, le colonel Jody Hanson, s'est avancé. « Nous sommes la 17e Escadre, de la BFC Winnipeg et nous demandons la liberté de la ville », a-t-elle déclaré.
Puis, dans un geste aussi ancien que la cérémonie elle-même, elle a levé son épée et a frappé trois fois sur les lourdes portes d'acier. Un silence s'est abattu sur la foule avant que le maire ne s'avance pour ouvrir non seulement la porte, mais aussi l'esprit de camaraderie entre la ville et ses gardiens militaires.
Le maire Scott Gillingham a lu la proclamation à haute voix, ses mots résonnant parmi les troupes rassemblées et les spectateurs.
«Aujourd'hui, nous célébrons le 100e anniversaire de la 17e Escadre dans la ville de Winnipeg, a-t-il déclaré. C'est un siècle de partenariat important entre les Forces armées canadiennes et la ville de Winnipeg. La présence de la 17e Escadre est importante pour notre économie, pour notre sécurité nationale et pour l'identité de Winnipeg. »
Il a ensuite remis à l'unité le prix « Freedom of the City », une plaque reconnaissant la contribution durable de la base à la ville et au-delà.
« Le maire Bill Norrie a été le premier à le faire en octobre 1992, a souligné le maire Gillingham, et aujourd'hui, j'ai l'honneur de rétablir et de renforcer cette tradition. C'est un honneur pour moi, en tant que maire, de le faire. »
Puis, comme pour ponctuer l'événement avec une touche que seule l'Aviation royale canadienne pouvait apporter, le vrombissement lointain d'un avion s'est fait plus fort. Un avion d'entraînement Dash 8 du 402e Escadron de la ville de Winnipeg a viré en piqué au-dessus de nos têtes, rendant ainsi un hommage approprié à un siècle de dévouement.
L'énergie de cette journée était palpable parmi les dignitaires et le personnel en uniforme. Le colonel honoraire Stuart Murray s'est émerveillé du spectacle, qualifiant cette tradition de méritant davantage de reconnaissance. « Il s'agit du traditionnel transfert des clés de la ville, a-t-il déclaré.
C'est une grande tradition que nous ne célébrons pas assez, à mon avis. Quelle émotion de voir cela se dérouler. »
La colonel Hanson, CD, LOM des États-Unis, a exprimé sa fierté de participer à un événement aussi chargé d'histoire.
« C'était une joie immense », a-t-elle déclaré à un journaliste après coup.
« J'étais très fière d'être ici pour célébrer notre 100e anniversaire et de pouvoir amener une partie de notre équipe de la BFC Winnipeg à l'hôtel de ville afin que nous soyons reconnus pour notre contribution au cours des 100 dernières années. »
La capitaine Ashley Gaudet a souligné l'importance de l'événement.
« J'ai trouvé l'événement d'aujourd'hui fantastique, a-t-elle déclaré. J'étais à Calgary pour une cérémonie d'octroi de la liberté de la ville, alors c'était vraiment formidable d'être ici pour voir la 17e Escadre défiler avec le commandant de la base et le commandant du 2 DFC. Il faisait beau. C'est formidable d'être ici. »
La lieutenante-colonel Geneviève Dussault, présidente du Comité du 100e anniversaire de la BFC Winnipeg, a évoqué les mois de préparation qui ont précédé l'événement.
« C'est un symbole de confiance, a-t-elle déclaré. Nous l'avons fait en 1992, et nous le faisons encore aujourd'hui, avec une signification encore plus grande, en réunissant la ville et les Premières Nations dans cette célébration. Nous avons dû préparer le programme avec soin pour nous assurer que tout se passe bien. »
Le lieutenant-colonel Chris Bowers a ajouté son enthousiasme.
« Quelle journée fantastique ! Les 100 ans de l'ARC à Winnipeg, et pouvoir participer à une cérémonie comme celle-ci, un moment marquant dont les gens se souviendront tout au long de leur carrière. Une grande camaraderie. Un esprit formidable dans la ville. »
À la fin de la cérémonie, alors que les troupes défilaient une nouvelle fois devant l'hôtel de ville, les rues de Winnipeg semblaient vibrer d'un esprit renouvelé. Ce moment était un pont entre l'histoire et le présent, entre la tradition militaire et la fierté civique.
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