Journée nationale du coming out – Célébrer le courage et respecter la vie privée11 octobre
- 17wingcorpservices
- 10 oct.
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Chaque année, le 11 octobre, des personnes partout au Canada et dans le monde soulignent la Journée nationale du coming out (JNCO). Cette journée rend hommage au courage de celles et ceux qui choisissent de parler ouvertement de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Pour les membres de la communauté LGBTQIA2S+, le coming out représente souvent une étape personnelle marquante et un puissant geste d’affirmation de soi.
Un peu d’histoire
La Journée nationale du coming out a été instaurée en 1988 par les militant·e·s Robert Eichberg et Jean O’Leary, afin de souligner l’anniversaire de la deuxième marche nationale sur Washington pour les droits des lesbiennes et des gais, tenue en 1987. Leur objectif était simple, mais porteur d’un message profond : encourager la visibilité et rappeler que la discrimination se nourrit du silence.
Depuis, la JNCO est devenue une journée de reconnaissance mondiale qui promeut l’authenticité, la compréhension et la création d’environnements inclusifs où chacun et chacune peut vivre ouvertement et sans peur.
Pour plusieurs personnes, faire son coming out signifie vivre en toute authenticité, sans devoir dissimuler une partie de soi. C’est un acte de confiance — envers soi-même et envers son entourage. Le coming out peut transformer des vies, en améliorant la santé mentale, en renforçant les relations interpersonnelles et en favorisant un sentiment d’appartenance plus fort.
Cependant, il est essentiel de se rappeler que le coming out n’est pas sans risque. Certaines personnes peuvent faire face à du rejet, à de la discrimination ou à des situations dangereuses selon leur milieu personnel, professionnel ou culturel. C’est pourquoi la décision de faire son coming out doit toujours appartenir à la personne concernée — selon ses propres conditions et au moment qu’elle juge approprié.
La meilleure façon de soutenir les collègues, ami·e·s et membres de la famille LGBTQIA2S+ consiste à respecter leur vie privée et leur autonomie. Divulguer l’identité d’une personne sans son consentement — ce qu’on appelle le outing — peut causer des préjudices émotionnels, briser la confiance et, dans certains cas, mettre en péril sa sécurité ou sa carrière.
Dans le cadre professionnel, notamment au sein des Forces armées canadiennes (FAC), favoriser une culture inclusive signifie faire preuve de respect, éviter les suppositions et permettre à chacun·e de raconter sa propre histoire. L’inclusion, ce n’est pas poser des questions personnelles, mais créer un environnement où personne ne sent le besoin de se cacher.
Favoriser une culture d’inclusion
Les membres des FAC et les employé·e·s du ministère de la Défense nationale (MDN) sont encouragés à incarner les principes de respect, de dignité et d’intégrité dans toutes leurs interactions. Parmi les comportements inclusifs, on retrouve :
Utiliser le nom et les pronoms choisis par les personnes;
Écouter sans jugement;
Intervenir face aux stéréotypes ou aux propos inappropriés;
Soutenir les politiques et programmes favorisant la diversité et la sécurité psychologique.
Ces gestes contribuent à bâtir un milieu où chacun·e peut s’épanouir et servir avec fierté — tel qu’iel est.
La Journée nationale du coming out ne concerne pas uniquement celles et ceux qui font leur coming out, mais aussi les personnes qui écoutent, soutiennent et accompagnent. En comprenant l’importance de ce geste et du respect de la vie privée, nous contribuons à bâtir des milieux de travail, des unités et des communautés qui incarnent pleinement les valeurs d’inclusion, de respect et d’honneur des FAC.
« Chacun et chacune mérite de raconter sa propre histoire — au moment où iel se sent prêt·e. »


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